Bonjour,
Un point organisation et outils d'aide aux enfants.
Dans la classe nous avons :
- les textes étudiés affichés
- un livre de vie qui regroupe au verso le texte / au recto les remarques des enfants : analogies, sons, points de grammaire.
Ça commence a être dense côté livre de vie.
Je me pose la question de n'y mettre plus que les textes
et trouver autre chose pour tout ce qui touche à l'étude du code à proprement parler : analogies, sons, etc.
Danielle de Keyzer parle des répertoires d'analogies.
Et vous quels outils avez-vous pour garder trace individuelle / collective de tout ce que l'on apprend
et surtout pour s'y retrouver ?
Amélie
MNLE - liste / répertoire d'analogies
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MNLE - liste / répertoire d'analogies
Amélie Leroy
Classe maternelle bilingue breton-français - Lanvollon (22)
ICEM 22
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MNLE - Re: liste / répertoire d'analogies
J'avais essayé de mettre en place les répertoires d'analogies.
Je trouve le principe très chouette mais j'ai eu du mal à le tenir dans la durée (d'autant plus que j'avais aussi un répertoire personnel et les Chouette Je lis).
Il y a une actualisation régulière à faire pour chaque répertoire, et je trouve que ça prend du temps (soit les élèves le font, mais il faut s'assurer qu'ils ne font pas d'erreurs, ou alors le faire soit-même).
Ça faisait trop aussi bien pour les élèves que pour moi.
A la fin (provisoire, avant de retourner en classe !), j'avais opté pour un Chouette je lis par élève, qu'il gardait sur le cycle et y ajoutait des mots persos.
Par contre cela ne permettait pas de creuser toute la richesse du répertoire d'analogie.
Il y a sans doute quelque chose à inventer/trouver...
Je trouve le principe très chouette mais j'ai eu du mal à le tenir dans la durée (d'autant plus que j'avais aussi un répertoire personnel et les Chouette Je lis).
Il y a une actualisation régulière à faire pour chaque répertoire, et je trouve que ça prend du temps (soit les élèves le font, mais il faut s'assurer qu'ils ne font pas d'erreurs, ou alors le faire soit-même).
Ça faisait trop aussi bien pour les élèves que pour moi.
A la fin (provisoire, avant de retourner en classe !), j'avais opté pour un Chouette je lis par élève, qu'il gardait sur le cycle et y ajoutait des mots persos.
Par contre cela ne permettait pas de creuser toute la richesse du répertoire d'analogie.
Il y a sans doute quelque chose à inventer/trouver...
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MNLE - Re: liste / répertoire d'analogies
C'est un peu la réflexion que je me faisais, avec toute la maternelle + le CP je ne vois pas comment m'organiser pour le réaliser.
Je me demandais si je n'allais pas le lancer avec les deux enfants en difficulté que je prends en APC, profiter de ce temps pour construire cet outil pour eux perso et voir comment faire pour partager leurs découverte avec le groupe au travers d'un affichage par exemple.
Je me demandais si je n'allais pas le lancer avec les deux enfants en difficulté que je prends en APC, profiter de ce temps pour construire cet outil pour eux perso et voir comment faire pour partager leurs découverte avec le groupe au travers d'un affichage par exemple.
Amélie Leroy
Classe maternelle bilingue breton-français - Lanvollon (22)
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Re: MNLE - liste / répertoire d'analogies
Ma réponse est tardive, désolée.
Essai de cahier d'analogies abandonné aussi, trop difficile à gérer, comme déjà évoqué dans les messages précédents. Autre question : qu'en font les enfants quand on a cet outil ? En fait, pas grand chose.
En revanche, il peut-être intéressant de se fabriquer son propre cahier des analogies qu'on remplit et surtout où l'on consigne les mots repères qui ont émergé et sont adoptés dans l'usage par le groupe : le (an) de maman, le (in) de jardin, le (ge) de rouge, etc. Rôle de mémoire et justificatif.
Le moment important, c'est celui des remarques individuelles dans le moment d'étude collective du texte. Remarques réitérées souvent à chaque nouveau texte, c.a.d chaque semaine et consignées dans le cahier personnel après le texte.
En affichage, LA référence ce sont les textes d'étude eux-mêmes, sus par cœur le plus vite possible.
Puis des affichages de séries analogiques portant sur des graphies dans le domaine des structures de langue et l'orthographe grammaticale ( à la fête, à l'école, à la plage... c'est mon chien, c'est mamie, c'est mon anniversaire... ils/elle ont, ils/elles font, ils/elles vont... ) porteuses de sens. Elles se remplissent au fur et à mesure des découvertes, travail collectif, certes, mais où chacun participe à son niveau, sans être gêné dans ses propres tâtonnements. L'apprentissage se fait au moment où on questionne collectivement puis individuellement pour savoir si ce qu'on doit écrire pourrait se mettre sur telle affiche ou s'il faut en créer une autre. Matériellement, affichage sur cintres suspendus ensemble sur une petite barre ou genre petit parasol sans toile.
Les affichages des listes des mots où se découvrent des graphies des phonèmes est utile, tout en étant conscient de leurs limites. Si les enfants ont intégré que (on) de bonjour c'est la même chose que dans chaton, mais différent dans bonne, ils n'ont pas besoin de la liste. Ceux qui ne l'ont pas intégré, ne peuvent pas se référer à la liste, ils ont besoin d'entendre encore et encore, le même type de remarques jusqu'à les faire eux-mêmes.
Je dirais même que cet affichage de listes sert plus à se rassurer et rassurer parents et administration (c'est déjà ça).
Enfin, les répertoires orthographiques, Chouette j'écris et 3000 mots, sont très utiles très tôt (Toussaint ou Janvier) pour écrire ou corriger des mots non disponibles dans les textes affichés ou les textes personnels, cela, dès que leur début peut être énoncé. Les enfants sont alors confrontés à des graphies différentes d'un même phonème et déterminent leur choix plus sur du sens que de la reconstruction d'éléments séparés.
Marie-Claude Marsat
Essai de cahier d'analogies abandonné aussi, trop difficile à gérer, comme déjà évoqué dans les messages précédents. Autre question : qu'en font les enfants quand on a cet outil ? En fait, pas grand chose.
En revanche, il peut-être intéressant de se fabriquer son propre cahier des analogies qu'on remplit et surtout où l'on consigne les mots repères qui ont émergé et sont adoptés dans l'usage par le groupe : le (an) de maman, le (in) de jardin, le (ge) de rouge, etc. Rôle de mémoire et justificatif.
Le moment important, c'est celui des remarques individuelles dans le moment d'étude collective du texte. Remarques réitérées souvent à chaque nouveau texte, c.a.d chaque semaine et consignées dans le cahier personnel après le texte.
En affichage, LA référence ce sont les textes d'étude eux-mêmes, sus par cœur le plus vite possible.
Puis des affichages de séries analogiques portant sur des graphies dans le domaine des structures de langue et l'orthographe grammaticale ( à la fête, à l'école, à la plage... c'est mon chien, c'est mamie, c'est mon anniversaire... ils/elle ont, ils/elles font, ils/elles vont... ) porteuses de sens. Elles se remplissent au fur et à mesure des découvertes, travail collectif, certes, mais où chacun participe à son niveau, sans être gêné dans ses propres tâtonnements. L'apprentissage se fait au moment où on questionne collectivement puis individuellement pour savoir si ce qu'on doit écrire pourrait se mettre sur telle affiche ou s'il faut en créer une autre. Matériellement, affichage sur cintres suspendus ensemble sur une petite barre ou genre petit parasol sans toile.
Les affichages des listes des mots où se découvrent des graphies des phonèmes est utile, tout en étant conscient de leurs limites. Si les enfants ont intégré que (on) de bonjour c'est la même chose que dans chaton, mais différent dans bonne, ils n'ont pas besoin de la liste. Ceux qui ne l'ont pas intégré, ne peuvent pas se référer à la liste, ils ont besoin d'entendre encore et encore, le même type de remarques jusqu'à les faire eux-mêmes.
Je dirais même que cet affichage de listes sert plus à se rassurer et rassurer parents et administration (c'est déjà ça).
Enfin, les répertoires orthographiques, Chouette j'écris et 3000 mots, sont très utiles très tôt (Toussaint ou Janvier) pour écrire ou corriger des mots non disponibles dans les textes affichés ou les textes personnels, cela, dès que leur début peut être énoncé. Les enfants sont alors confrontés à des graphies différentes d'un même phonème et déterminent leur choix plus sur du sens que de la reconstruction d'éléments séparés.
Marie-Claude Marsat