Les écoles équipes se comptent sur les doigts de la main, pourtant ce fut une préoccupation de certains enseignants il y a déjà pas mal d'années, un secteur Icem, équipe pédagogique a même il me semble été actif depuis un certain temps, plus rien ne transpire, sauf des cas de répression bien caractérisés.
Pourtant dans le bouquin " les équipes pédagogiques, caprice, épouvantail ou panacée? non outil de rupture!"
il était écrit :" la rupture réside dans l'équipe telle que nous l'entendons, choisie sur contrat pédagogique et cherchant à mettre en place,avec les enfants, les parents, les intervenants, une autre école branchée sur la vie, l'échange et le travail coopératifs et non plus sur l'abstraction, la sélection et la hiérarchie. Et dans ce domaine , tout est à inventer, autour de nous aucun modèle, aucun recours aidant, aucune formation nous préparant à untel projet.... leur existence, par les remises en cause permanentes qu'elles provoquent, elles amènent à reconsidérer toute la pédagogie Freinet."
La politique de l'état forçant au regroupement des petites structures a supprimé une partie de la révolte de ceux qui s'étaient réfugiés"à la campagne". Il a ensuite institué, une loi disant que chaque école devait avoir un projet d'école, supervisé par la hiérarchie. Ces projets sont des pétales de fleurs qui ne tiennent que des projets de méthodes actives: mettre en place un jardin, un poulailler.... une mare pédagogique,
une classe promenade par-ci, une autre par là, une radio web.... De plus par une école un projet, il a solutionné le problème des nominations dans ces écoles ainsi que le renouvellement de ses membres puisque celui qui postule sur un poste dans l'école doit predre connaissance du projet d'école et s'engage à ne pas le détruire, .... C'est pas beau ça!
Et puis si ça ne marche pas, il utilise la force, le déplacement ou pire encore voir ce qui est arrivé à Hérouville Saint Clair, que devient Mons en Bareuil, Avez-vous des nouvelles de Soyaux, de Kérédern à brest ?
Les syndicats défendent toujours le personnel et les vieux du mouvement se retranchent derrière la forteresse des mots.
J'aimerais que ce sujet trouve une place au congrès et que jeunes ou plus expérimentés s'expriment sur ce sujet, il y a certainement un levain en préparation alors permettons lui de naître ou renaître ...
Il est temps aussi de remettre au goût du jour les revendications de l'ICEM pour une éducation populaire.
André Dejaune, 1 rue du Fays 54840 Villey le Sec
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